Étudiants ou seniors, pour la mémoire, le « duo-cure » gomphréna + éleuthérocoque

Étudiants ou seniors, pour la mémoire, le « duo-cure » gomphréna + éleuthérocoque

Une quinzaine de jours avant Noël dernier, j’ai été sollicité par une amie qui m’appelait au secours, paniquée par la date des partiels qui avaient été brusquement avancés pour des raisons de calendrier administratifs. En trois jours, elle fut saisie de nausées, ne dormait que par intermittence… bref, elle était sous un stress intense…
Je lui ai proposé une association de deux plantes que je vous détaille ci-dessous. Et à cette amie, surtout pour la rassurer, je lui ai présenté ce duo comme un « traitement choc ». le résultat ne s’est pas fait attendre. Voici le message qu’elle m’a fait parvenir peu de temps après ses examens :

« Bonjour Jean-François, je tenais juste à t’informer que j’ai suivi tes conseils le mois dernier. Incroyable ! Disparition d’insomnies, finis les crises d’angoisse, ma capacité de concentration et d’apprentissage démultipliée, plus de coup de pompe. Et tout ça en 10 jours avec deux plantes… Je connaissais les effets des plantes adaptogènes, mais à ce point je suis impressionnée. Je suis une personne différente, mon entourage est bluffé par ce changement. Tes conseils ont sauvés mes partiels où je pense avoir excellé ! Merci à toi. »

Que s’est-il passé ?
D’abord, elle s’est sentie rassurée car l’annonce d’un « traitement choc » lui a permis de se calmer.
Et dès la réception des deux boites de gélules promises, elle a commencé son traitement, avec une pensée positive et créatrice vu que forcément ça allait être « choc » dans le bon sens. Mais l’effet placebo s’arrête là, et l’effet « plantes adaptogènes » prend totalement le relai dès ce moment. Sous l’effet de ces deux plantes que sont l’éleuthérocoque et la gomphréna, la gestion du stress, et surtout son effet sur la mémoire prend une autre tournure. Explication...

- Gomphréna : la gomphréna (Gomphrena officinalis), est une petite plante à fleurs de la famille des Amaranthacées, qui croit naturellement en Amérique du Sud. Elle est maintenant cultivée dans le monde entier pour son coté décoratif. Il existe de nombreuses espèces de gomphréna. Toute la plante est utilisée depuis longtemps pour ses vertus par les populations locales, notamment sa racine qui a permis de la faire connaître au monde entier. En effet, cette plante s’avère être une adaptogène, et localement elle est baptisée « bonne à tout ». Elle contient de multiples composants, mais tout d’abord un panel de minéraux et surtout un acide aminé intéressant qui est le tryptophane. C’est en effet à partir du tryptophane que notre organisme est capable de fabriquer une hormone essentielle : la sérotonine, elle-même précurseur d’une autre hormone qu’est la mélatonine.
J’ai toujours conseillé la gomphréna pour soutenir le système nerveux et éviter le stress, mais uniquement dans des phases où l’oral, la parole, l’échange verbal est activé. Pour cette amie, le choix s’est avéré judicieux et a confirmé mon choix : elle devait passer des oraux...

- Eleuthérocoque : l’éleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus) est un arbuste de la famille des Araliacées (la même famille que le ginseng) qui est abondant dans la toundra sibérienne, où il se développe aisément malgré des conditions polaires difficiles. Là aussi, on utilise la racine de la plante que l’on met en gélules. L’éleuthérocoque est réputé pour son effet polyvalent sur le système nerveux. C’est à dire qu’il va, comme toute plante adaptogène, favoriser la cohérence du système, et le renforcer face au stress pour qu’il développe ses capacités d’adaptation. En d’autres termes, il permet de mieux réagir face à un stimuli important qui d’habitude pourrait nous « faire perdre les pédales »… J’ai systématiquement conseillé cette racine sous forme de totum aux personnes ayant besoin d’augmenter leurs performances cognitives. Avec pour effet de renforcer la capacité mémorielle. Nombre de personnes jeunes (lycéens, étudiants) m’ont fait des retours positifs, et moi-même j’ai très souvent recours à cette plante lors de phases d’écriture intenses.

Ce qui est particulièrement intéressant dans le cas de cette amie, c’est que je lui avais déjà proposé de lui donner des conseils pour mieux réussir ses études, mais comme avec les autres étudiants de la fac, elle faisait davantage appel aux stimulants classiques, notamment aux plantes contenant de la caféine, comme le guarana...
Alors pourquoi, en soutenant la faculté de s’exprimer (gomphréna) ou les capacités d’attention (éleuthérocoque), ces deux plantes ont-elles eu un effet aussi marqué sur la mémoire ? Tout simplement parce que la qualité de la mémorisation est favorisée par le type d’activité neuronale qui est associée. En d’autres termes, la mémoire fonctionne mieux avec deux conditions : ne pas être stressé (aspect négativant du processus) et apporter une touche émotionnelle dans ce dont il faut se souvenir (aspect positivant du processus). Ça paraît évident, et on l’a tous déjà vécu : une situation où l’émotion est forte est une situation qui génère de la mémoire.
Mais si l’on souhaite améliorer sa mémoire durablement, et notamment être capable de se souvenir, il faut d’abord être capable de remplir sa mémoire… Donc, le processus ne fonctionne que si on agit d’abord sur le « remplissage »… Le processus de retour, le « ah oui, je me rappelle de ça... », n’en sera que meilleur…
C’est là que ces deux plantes, en association ou en alternance ont des effets complémentaires, car l’une agit davantage sur le coté anti-stress et remplissage : il s’agit de l’éleuthérocoque, l’autre agit surtout sur le coté émotionnel et relationnel et donc sur le coté « retour » mémoriel.
Attention : ces deux plantes ne sont pas réservées à ce cas de figure typique. Bien au contraire ! En agissant globalement, comme toutes les plantes adaptogènes qui favorisent le bien-être général, on gagne à faire des cures à plusieurs niveaux : qualité du sommeil, circulation du sang, régulation cardiaque et artérielle, amélioration de la digestion, stimulation des capacités de défense, équilibre des flux hormonaux, à commencer par l’adrénaline et le cortisol… Et je ne vous parle pas ici des bienfaits énormes dits « anti-aging » grâce à une grande richesse d’anti-oxydants.
C’est pourquoi, je recommande, au moins deux fois dans l’année, de faire cette « duo-cure » ainsi sur 8 semaines, en alternant une plante (on commence par l’éleuthérocoque) pendant une semaine, et l’autre la semaine suivante. Elles sont à prendre en début de journée de préférence.
- éleuthérocoque : 2 à 3 gélules par jour,
- gomphréna : jusqu’à 4 gélules par jour (mais 2 à 3 donnent déjà de bons résultats en général)

La cure peut se faire n’importe quand dans l’année, mais on l’interrompra en cas de « déraillement » : crise quelconque, maladie ponctuelle, intervention médicale… A l’inverse, elle sera idéale pour la convalescence ensuite.

Si vous êtes ému(e), c’est parfait… comme ça, vous allez vous en rappeler, et vous n’hésiterez pas à en parler. :-)

Jean-François Astier


PS 1 : à Arbolayre, sur le site de naturamundi.com, nous privilégions le totum… Pour l’éleuthérocoque et pour la gomphréna, nos deux sourcing sont du totum (en plus d’être bio). Un critère indispensable pour obtenir les effets cités ci-dessus.
PS 2 : Pendant longtemps, je ne trouvais pas de gomphréna chez mes fournisseurs, mais uniquement du pfaffia (Pfaffia paniculata), une autre plante adaptogène d’Amérique du Sud passionnante, mais qui n’a pas les effets spécifiques de la gomphréna…
PS 3 : pas de PS 4...

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